Martial Stanislas TOWOU et l’ODD5

Je suis Martial Stanislas TOWOU, Président de l’ONG JEDAFEM (Jeunes Engagés pour le Développement et l’Autonomisation de la FEMme).  Je réside au Bénin dans une ville appe­ler Sékou, j’ai pris connais­sance des ODDs en mars 2020 lors d’un pro­gramme cana­dien. J’ai défendu l’ODD5 au cours du pro­gramme, car pour moi le déve­lop­pe­ment de tout pays doit prendre par l’égalité des sexes et l’autonomisation de la femme et de la fille. La femme est la pre­mière per­sonne expo­sée aux consé­quences de la pauvreté.

Malgré leur poten­tiel de ges­tion de crise, beau­coup se disent que leur place est à la cui­sine et la majo­rité sous le poids de la sou­mise reli­gieuse ou cou­tu­mière traite la femme comme un objet, pire un objet sans valeur.  Oui, par vécu, j’ai vu com­ment il est dif­fi­cile pour la femme de faire face seule aux charges des enfants, aux dépenses quo­ti­diennes de la mai­son, sans le sou­tien de leurs maris. Oui, c’est par vécu, que j’ai décidé de mener des actions pour pro­mou­voir l’au­to­no­mi­sa­tion de la femme et des filles dans mon pays, le Bénin.

Pour atteindre l’ODD5 nous devons faire un tra­vail au quo­ti­dien, ce tra­vail est la clé pour y arri­ver. Il s’agit de sen­si­bi­li­ser et accom­pa­gner par des actions concrètes, réa­li­sables, au sein de nos com­mu­nau­tés. L’ONG JEDAFEM a pour mis­sion de pro­mou­voir l’au­to­no­mi­sa­tion de la femme et accom­pa­gner les enfants, sur­tout les filles au cours de leurs cur­sus sco­laire (par­rai­nage), nous met­trons éga­le­ment à la dis­po­si­tion des jeunes désco­la­ri­sés un centre de for­ma­tion gra­tuite en cou­ture, pâtis­se­rie, maraîchage

et tis­sage des nattes, qui sont tous des domaines d’ac­ti­vité pro­met­teurs d’emplois et d’au­to­no­mie finan­cière. Nous fai­sons éga­le­ment des visio-confé­rences pour sen­si­bi­li­ser la jeu­nesse sur l’importance de l’au­to­no­mi­sa­tion de la femme. Nous devons dès main­te­nant mener ces actions pour un monde meilleur en attei­gnant la pro­messe des ODDs.