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Sandrine Louc et l’ODD13

Sandrine Louc, citoyenne actrice de l’ODD13
Sandrine est la pre­mière a avoir enre­gis­tré son témoi­gnage voca­le­ment. Un petit pas de plus sur le che­min de l’ODD10. Merci Sandrine, pour cette Action Unie de Développement Durable, mon­trant à tout citoyen qu’il peut agir indi­vi­duel­le­ment, et notam­ment contri­buer à réduire les inégalités. 🙏

Peux-tu te présenter et expliquer ton choix de t’engager en faveur de l’ODD13 ?

Me pré­sen­ter ooops 😅 ! Les réseaux sociaux le font mieux que moi. 😊

J’ai choisi de m’engager pour l’ODD13 parce que lut­ter contre le dérè­gle­ment cli­ma­tique c’est ouvrir la porte à la majo­rité des autres ODD. D’ailleurs, il aurait pu être le n°1. Mais gageons que le n°13 nous por­tera chance !

La prise de conscience du dérè­gle­ment cli­ma­tique a été le point de bas­cule de la lutte mon­diale pour la pro­tec­tion de la pla­nète et la volonté de construire un monde plus durable.

On s’est alors rendu compte que les acti­vi­tés humaines n’avaient plus seule­ment des effets néfastes sur notre terre-mer mais aussi dans l’atmosphère (l’air !). Cette unique cou­ver­ture par­ta­gée par tous les ter­riens. Cette gar­dienne de la bio­sphère sans qui aucun orga­nisme n’existerait. Cette cheffe d’orchestre du Climat !

Vous l’aurez com­pris, m’engager pour l’ODD13 c’est donc aussi m’engager pour les autres ODD.

Comment faire autre­ment lorsque l’on choi­sit l’Éducation au Développement Durable comme acti­vité professionnelle ?

Animation du jeu “ACTION ou VÉRITÉ Zen 2050” lors du Greener Good Festival à Lyon, 2020.
Extrait d’un webi­naire sur le Développement Durable © Sandrine Louc.

En 1983 (4 ans après la 1ere confé­rence mon­diale sur le Climat), l’ONU met en place la Commission mon­diale sur l’environnement et le développement.

Elle publie 4 ans après « Notre ave­nir à tous » dit rap­port Brundtland, le texte fon­da­teur du Développement Durable.

Quelle organisation, association, collectif, entreprise, État, t’inspire par son action en faveur de l’ODD13 ?

Ho là là ! il y en a beau­coup… c’est d’ailleurs enthou­sias­mant et réjouis­sant de voir de plus en plus d’initiatives se créer en faveur de cette lutte.

Je n’en cite­rais que 2. Pardon à tous les autres. Si vous consul­tez mes réseaux vous aurez une chance de les découvrir 😉

Je pense d’abord à la Fresque du Climat, une asso­cia­tion dont je suis d’ailleurs ani­ma­trice. Vous ne connais­sez pas ?

Alors je vous engage à par­ti­ci­per à un de leurs ate­liers. Il y en a dans toute la France (et même dans le monde !) et beau­coup sont gratuits.

C’est un ate­lier ludique, col­la­bo­ra­tif, qui invite à relier les causes et les effets du dérè­gle­ment cli­ma­tique grâce à des cartes.

Les méca­nismes du dérè­gle­ment cli­ma­tique n’auront plus de secrets pour vous. Il per­met aussi de se rendre compte à quel point tout est lié, qu’il s’agit d’une pro­blé­ma­tique systémique.

Une Fresque du Climat réa­li­sée par un groupe d’é­lèves lors d’une ani­ma­tion dans un lycée.

Ensuite, il y a la Fondation Tara et sa mer­veilleuse goé­lette. Ça c’est mon coup de cœur. Certainement parce que j’ai été scien­ti­fique et que l’eau est mon élé­ment, mais aussi parce qu’outre la recherche scien­ti­fique sur les milieux marins, l’éducation fait éga­le­ment par­tie de leur mis­sion : Explorer et partager.

J’ai eu la chance de visi­ter Tara il y a 2 ans alors qu’elle était amar­rée à Marseille.

J’ai dis­cuté avec une jeune doc­to­rante en bio­lo­gie pas­sion­née qui m’a expli­qué leurs expé­riences. Un beau moment de partage.

En décembre der­nier Tara a appa­reillé pour une nou­velle expé­di­tion de 2 ans autour du monde !

Leur nou­velle quête : les micro­biomes.  Comprendre ces orga­nismes micro­sco­piques pour pro­té­ger notre avenir.

Allez je vous en mets un en photo. Il est pas beau ?

Je vous conseille leur pod­cast « un hublot sur l’Océan ». 18 min d’évasion avec la Fondation Tara Océan

Je rêve d’embarquer sur Tara …

Photo prise à l’exposition « Le grand orchestre des ani­maux » (2016, fon­da­tion Cartier).

L’installation « Plancton, aux ori­gines du vivant » a été réa­li­sée à par­tir de pho­to­gra­phies de Christian Sardet, direc­teur de recherche au CNRS et un des ini­tia­teurs du pro­jet Tara Océan.


Plus d’1 mil­liard de microor­ga­nismes vivent dans chaque litre d’eau de mer.

Plus de 60% des gènes micro­biens pré­sents dans l’Océan seraient encore méconnus.

Grâce au planc­ton, l’Océan absorbe 25% du CO2 émis par l’Homme.

50% de l’oxygène sur terre est pro­duit par l’Océan et notam­ment par le plancton

Comment perçois-tu le chemin pour atteindre l’ODD13 ?

J’exprime ici mon point de vue uni­que­ment sur la par­tie réduc­tion des impacts anthro­piques et non sur la par­tie adap­ta­tion aux dérè­gle­ments climatiques.

Aujourd’hui l’enjeu cli­ma­tique est une évi­dence. Certes. Mais …

On nous assomme de sce­na­rii apo­ca­lyp­tiques, étayés par force études, chiffres et actua­li­tés catas­tro­phiques virales.

On exhorte les indi­vi­dus à chan­ger leurs com­por­te­ments au quo­ti­dien dans un contexte de crise éco­no­mique, sociale et sani­taire tout aussi déprimant.

Comment convo­quer les citoyens au chan­ge­ment de leur mode de vie dans un contexte social dif­fi­cile si en plus on ne leur laisse entre­voir que contraintes et res­tric­tions ? Comment DONNER ENVIE en tenant compte de la réa­lité de chacun ?

Là réside toute la pro­blé­ma­tique pour moi.

« Le pire n’est pas cer­tain et l’imaginer réduit les pos­sibles » écrivent la phi­lo­sophe envi­ron­ne­men­tale et l’ingénieur agro­nome-socio­logue Catherine et Raphaël Larrère. Je vous recom­mande le bou­quin en passant.

Les pos­sibles existent. On voit poindre des solu­tions concrètes chaque jour et ce n’est que le début.

Les réseaux phy­siques (toute « com­mu­nauté » humaine) et vir­tuels (réseaux sociaux) sont des outils puis­sants de vira­lité de ces solu­tions. A cha­cun de les rendre visible de façon oppor­tune. Par « oppor­tune » j’entends don­ner à voir à l’autre les solu­tions qui admettent ses contraintes objec­tives. Et là on touche à l’empathie que doit consi­dé­rer … le Récit.

C’est par ce, ou plus objec­ti­ve­ment, ces Récits qu’on don­nera envie ou non.

Le che­min que j’entrevois : ÉDUQUER et IMAGINER !

Ce qui implique être scien­ti­fiques et créa­tifs. Sans relâche. Avec le sourire 😀

(oui je veux bien « 100 balles et 1 Mars » !… 😄 )

Mars

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Actrice de la sen­si­bi­li­sa­tion à l’ac­tion cli­ma­tique, Sandrine prend cette clef d’en­trée pour s’en­ga­ger dans sa mis­sion d’Éducation au Développement Durable.