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L’ONG SOS Biodiversity au cœur de la Journée Mondiale des zones humides

Hamza TIDJANI, quelle est ton action dans l’ONG SOS Biodiversity ?

Je suis sen­sible à la pro­tec­tion de la nature et je suis engagé à SOS Biodiversity en qua­lité d’assistant chargé de pro­grammes visant à la pro­tec­tion de l’environnement, de la bio­di­ver­sité et de la lutte contre le chan­ge­ment cli­ma­tique qui affecte le monde.

Quel est l’engagement et l’action de SOS Biodiversity pour la célébration de la Journée Mondiale des Zones humides ?

La pre­mière voca­tion de l’association est d’agir comme son nom l’indique pour la bio­di­ver­sité et dans ce cadre, tout natu­rel­le­ment nous nous sommes asso­ciés au Forum de la Biodiversité pour célé­brer la jour­née mon­diale des zones humides dont le thème est un défi local et planétaire.

Sous l’é­gide du Forum Biodiversité les ONG par­te­naires repré­sen­tées par leurs Présidents :
SOS Biodiversitypar Sunday Berlioz KAKPO – ABED par Frémy YABI – Femme d’Action par Tania GBENOU -Vie Epanouie par Eric KOSSOU -AGIR Bénin par Alfred HOUNGNON – Mama Afrika par  Dr Modoukpe Yvonne Kenny TAKIN etNature Tropicale par son Directeur exé­cu­tif Joséa DOSSOU-BODJRENOU ont célé­bré et col­la­boré à cette célé­bra­tion.
Sous l’égide du Forum Biodiversité, l’ONG SOS Biodiversity a célé­bré avec ses par­te­naires la Journée Mondiale des zones humides Reportage du Journal LE RURAL à lire ICI…

Tous les ans, le 2 février, est célé­brée la Journée Mondiale des Zones Humides en sou­ve­nir de la signa­ture de la Convention de Ramsar pour la pro­tec­tion des zones humides, en 1971.

Conduite sous le lea­der­ship de l’ONG SOS Biodiversity, cette jour­née est orga­ni­sée par le réseau d’ONG Forum Biodiversité, col­lec­tif les regrou­pant.

Le thème retenu pour la Journée 2023 fixe un objec­tif : « Il est urgent de res­tau­rer les zones humides ! »

Suivez le résumé de cette jour­née au tra­vers du jour­nal télé­visé de la chaine spé­cia­li­sée ” Le Rural TV ” qu’il convient de remer­cier pour la cou­ver­ture de l’événement.

Cette magni­fique col­la­bo­ra­tion asso­cia­tive por­tée par la Journée Mondiale des Zones Humides a été ponc­tuée de plu­sieurs animations

  • Une marche éco­lo­gique en pleine nature de Houéyiho à Fifadji. Les mar­cheurs sont allés à la ren­contre des habi­tants, tel ce pêcheur en acti­vité dans le cours d’eau de Houèyiho.
Action de pédagogie
Les mar­cheurs ont croisé ce pêcheur…
et vont à la ren­contre des habitants
  • La plan­ta­tion de 100 pieds de Mansonia altis­sima en bor­dure du cours d’eau (zone humide) de Fifadji, pour favo­ri­ser une gale­rie forestière.
  • Une mini foire de la bio­di­ver­sité, elle visait à pro­mou­voir les res­sources de la nature, de jus de fruits pro­duits localement
Les par­te­naires de la mini foire de la biodiversité

Pourquoi avez-vous planté des arbres dans la zone humide ?

La plan­ta­tion d’arbres est une action concrète menée pour agir contre le chan­ge­ment cli­ma­tique et réta­blir la diver­sité natu­relle de cette zone humide pour la petite faune.

Également pour répa­rer les dété­rio­ra­tions pro­vo­quées par des coupes d’arbres , la zone humide de Fifadji à Cotonou est fra­gi­li­sée par la pol­lu­tion de la ville et les déchets, Planter des arbres n’est pas sym­bo­lique, cela montre que l’on a une richesse natu­relle à res­tau­rer pour sa fonc­tion d’é­pu­ra­tion natu­relle, de res­source en eau et touristique.

De jeunes plants de Mansonia altissima

La zone humide est imbri­quée dans la zone urbaine de Cotonou et subit des pol­lu­tions impor­tées par le cours d’eau qui tra­verse la métro­pole for­te­ment peu­plée et ali­mente la zone humide.

L’ambition est de res­tau­rer le milieu natu­rel qui abrite encore des espèces remar­quables telles des tor­tues d’eau douce, des varans, des cro­co­diles, et que les acteurs locaux s’approprient sa richesse natu­relle pour son attrac­ti­vité touristique.

Pour l’a­ve­nir, tous les acteurs devront res­ter vigi­lants afin de rendre com­pa­tibles déve­lop­pe­ment éco­no­mique et pré­ser­va­tion pour les géné­ra­tions futures d’un joyau natu­rel aux portes de Cotonou. 

Les Citoyens de l’Anneau, une com­mu­nauté de citoyens, d’or­ga­ni­sa­tions qui œuvrent pour l’at­teinte des Objectifs de Développement Durable, pour un monde de pros­pé­rité et de bien-être, dans le res­pect de notre pla­nète, sans ne lais­ser per­sonne de côté.

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Philippe, mili­tant asso­cia­tif de la pre­mière heure de la pro­tec­tion de la nature, porte un regard d’es­poir sur la prise de conscience uni­ver­selle que le temps de faire la paix avec la nature est devant notre porte.

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